SAL – Cap-Vert
Farniente et tourisme de masse
Arrivée à Palmeira
On retrouve Egel au mouillage, ils descendent avec nous à terre à la petite ville de Palmeira, pour faire les formalités d’arrivée. Dès l’arrivée sur la plage un gamin approche et regarde l’annexe en disant « Mi gardé, mis gardé! ». On lui donne 50 centimes sans trop réfléchir. On apprendra qu’il a filé à l’école juste après, que 50 centimes est le coût d’une course de bus, que les adultes n’apprécient pas trop que leurs enfants « mendient »… On ne le refera plus et notre annexe n’aura pas pour autant eu de problème.
Plus loin, on esquive quelques vendeurs de souvenirs qui essayent de nous vendre quelques babioles et quelques taxis nous klaxonnent. Pour arriver à la police, il faudra repasser le lendemain pour tamponner le passeport car la personne n’était pas la.
Le village est de temps en temps assailli par des hordes de touristes arrivant en bus pour observer les locaux boire un verre à la terrasse d’un café…
Enfin on se pose à la terrasse d’un café et le « no stress » cap-verdien commence à prendre sens! Une fois passé ces sollicitations qui peuvent paraître oppressantes, Palmeira se montre paisible et invite à une certaine farniente à laquelle on succombe rapidement.
On mange régulièrement au restaurant avec l’équipage d’Egel, pour manger du poisson ou du poulet avec des frites et une salade puis prendre une part de gâteau à la terrasse d’un bar.
Espargos
On part faire une excursion à Espargos la ville la plus proche, un Aluguer (les bus locaux) nous y emmène pour quelques escudos (monnaie locale). La ville est colorée et vivante.
L’oeil bleu
Après toutes ces flâneries et farnientes, il nous démange de nous dégourdir les jambes! On entend parler d’un « œil bleu », sorte de puits dans un rocher. On y va à pied en marchant sur la cote. La balade à travers les plaines désertes est agréable.
L’oeil bleu sera finalement un peu décevant, il faut y aller vers 13H pour voir son bleu le plus pure (heure à laquelle des bus de touristes débarquent, attendu par des vendeurs de babioles sans scrupules). En fin d’après midi il nous a paru plutôt noir…
Santa Maria
On part ensuite à Santa Maria, ville très très touristique, bordée par une grande plage longée d’hôtels et de restaurants. Un oasis vert complétement artificiel à l’eau osmosé (eau potable rare sur cette ile)….
Salines
Avec un guérandais à bord on se devait de visiter les salines. Elles ne sont plus exploitées mais les structures de bois d’un autre temps sont impressionnantes
L’eau a un fort taux de salinité et par conséquent on flotte beaucoup plus, une drole de sensation qui fait le bonheur des touristes (et notre bonheur aussi d’ailleurs!)
On passe ensuite dans le bain de boue, qui a la propriété de guérir à peu près tout les maux et sinon ça sent mauvais mais c’est amusant de s’en mettre partout!
Plongées au mouillage
On plonge régulièrement au mouillage, il y a notamment une épave au milieu de la baie.
Il y a aussi quelques encres coincées dans le pipeline, que l’on vient retirer au départ, déplacer une encre sous 5m d’eau ne nous fait plus peur!
La zone grouille de poissons dont les Marignans rouges qui se cachent dans les rochers
Rencontres
On aura passé quelques temps avec Egel. On aura également partagé quelques repas avec Michel du trimaran Granie et Martin de Cruella. On a l’occasion d’échanger seulement quelques mots avec, Kaloni, Danton, et les irlandais de Danu, des rencontres un peu éphémères qui mériteraient d’être approfondies à l’occasion. De même on retrouve Bulle mais ils paraissent assez occupés par leur annexe, et on ne réussira pas à prendre un verre ensemble… ce n’est que partie remise!